l’Avent…Promesse de l’incarnation.
L’Avent…
C’est le temps liturgique de l’attente du Sauveur.
Certes, il est à vivre comme une veille de grande fête avec la joie au
cœur mais c’est un temps exigeant car la fête pour être réussie doit
se préparer et, en l’occurrence, il s’agit de nous désencombrer de nos
suffisances et de nous reconnaître devant le Seigneur tels que nous
sommes, c’est-à-dire, comme de pauvres pécheurs qui avons besoin
de son pardon miséricordieux.
Promesse de l’incarnation…
Oui, il est nécessaire de nous amender pour accueillir dignement
l’événement qui s’annonce : la venue du Messie
promis et tant attendu dans l’Ancien Testament.
Rappelons, en effet, que déjà à l’époque troublée des rois Jotam, Achaz,
et Ezéchias ( env.730 avant J.C), le prophète Michée annonçait au
peuple hébreu le lieu de naissance du Messie :
« Et toi, Bethléem Ephrata,
trop petite pour compter parmi les clans de Juda,
de toi, sortira pour moi
celui qui doit gouverner Israël. » ( Mi 5.1)
Cette venue, c’est aussi tout le message que Jean le Baptiste proclame
dans le désert de Judée :
« Convertissez-vous : le règne des cieux s’est approché ! » ( Mt 3.2 )
« Celui qui est plus fort que moi vient après moi et je
ne suis pas digne , en me courbant , de délier la lanière
de ses sandales. Moi ,je vous ai baptisés d’eau , mais
lui vous baptisera d’Esprit Saint . ( Mc 1.7-8 )
Par son incarnation, le Fils de Dieu vient prendre visage d’homme
pour se faire proche de nous et, par son enseignement, donner un sens,
une orientation à notre vie :
« … je suis venu pour que les hommes aient la vie et qu’ils l’aient
en abondance . » ( Jn 10,10 )
Désormais, par l’eucharistie, nous vivons avec Lui et en Lui ; c’est
avec Lui et en Lui que nous mourrons et ressusciterons.
C’est toute l’espérance chrétienne :
« Celui qui mange ma chair et boit mon sang
a la vie éternelle, et moi, je le ressusciterai
au dernier jour . » ( Jn 6.54 )