« Mon Seigneur et mon Dieu . » ( Jn 20.28 )
C’est le cri de foi et de joie qui jaillit du cœur de Thomas, l’incrédule,
en réponse à la parole de Jésus ressuscité qui lui avait dit :
« Avance ton doigt ici et regarde mes mains ;
avance ta main et enfonce-la dans mon côté,
cesse d’être incrédule et devient un homme
de foi « ( Jn 20.27 )
Mon Seigneur…
C’est le rappel de la dénomination sous laquelle les disciples s’adressaient
à Jésus durant sa vie publique ; ce titre, Jésus l’a confirmé à la dernière
Cène après le rite du lavement des pieds :
« Vous m’avez appelé Maître et Seigneur et
vous dites bien, car je le suis. « ( Jn 13.13 )
Mais c’est un Maître pacifique :
« Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix.
Ce n’est pas à la manière du monde que je vous la donne
Que votre cœur cesse de se troubler et de craindre. » (Jn 14.27 )
Et c’est un Seigneur dont l’enseignement est libérateur :
« Je ne vous appelle plus serviteurs, car le serviteur
est dans l’ignorance de ce que fait son maître ; je
vous appelle amis, parce que tout ce que j’ai entendu
auprès de mon Père, je vous l’ai fait connaître. « ( Jn 15.15 )
Mon Dieu…
C’est l’expression émouvante, par Thomas, de sa croyance fulgurante en la
la divinité de Jésus ressuscité qu’il voit glorifié dans sa chair.
Cette glorification le remplit d’une joie indicible car elle témoigne de la
pleine réalisation de la prière adressée par Jésus à son Père avant son
arrestation :
« Père, l’heure est venue, glorifie ton fils, afin que
ton fils te glorifie et que, selon le pouvoir sur toute
chair que tu lui a donné, il donne la vie éternelle à
tous ceux que tu lui a donnés. « ( Jn 17.1)
Heureux sommes-nous, nous aussi, chrétiens d’aujourd’hui, car ce don de
la vie éternelle nous est également offert selon la parole de Jésus :
« …bienheureux ceux qui, sans avoir vu, ont cru. « ( Jn 20.29 )