« Ce n’est pas nous qui avons aimé Dieu, c’est lui qui nous a
aimés et qui a envoyé son Fils en victime d’expiation pour
nos péchés. » ( 1 Jn 4.10)
Ce texte, tiré de la première épître de Jean, nous rappelle cette vérité fondamentale que
c’est Dieu qui nous a aimés en premier .
Cet amour divin :
* est un don purement gratuit du Créateur à sa créature
* s’est incarné en la personne de Jésus, le Verbe fait chair, qui :
par sa passion et sa mort en croix nous a libérés de la
servitude du péché,
par sa résurrection nous appelle à une vie nouvelle dans
la Maison du Père.
Cette prise de conscience de l’amour premier de Dieu à notre égard doit nous remplir
d’une joie indicible car cela signifie que le don gratuit a précédé le devoir de réciprocité
qui nous est prescrit d’aimer Dieu de tout notre cœur, de toute notre âme, de tout notre
esprit .
Oui, nous sommes aimés tels que nous sommes malgré nos faiblesses et nos lâchetés .
Cette révélation de l’amour divin nous fut d’ailleurs confirmée par Jésus :
« le Père lui-même vous aime » ( Jn 16.27)
Désormais, dans notre pèlerinage terrestre, aucune considération même celle ,
journellement vécue, de notre condition de pécheur ne doit nous détourner de
cette joyeuse certitude que Dieu n’est qu’ Amour !
C’est pour honorer cet Amour Infini que le Pape Jean-Paul II a institué
La Fête de la Miséricorde Divine
qui est célébrée le deuxième dimanche après Pâques dans l’Eglise Universelle .
En participant avec ferveur à cette Fête, nous répondons favorablement à l’appel
pressant que Jésus a adressé à sœur Marie-Faustine, religieuse polonaise :
« L’humanité ne trouvera pas la paix,
tant qu’elle ne se tournera pas
avec confiance vers ma miséricorde »
Amen, viens Seigneur Jésus !