Capharnaüm… cité messianique !
Capharnaüm…
Ce nom mérite une meilleure acception que le sens péjoratif qui lui est
habituellement attribué, à savoir : endroit très encombré et en désordre.
Il peut, en effet se traduire par
VILLAGE DE LA CONSOLATION
selon la double appellation :
kefar ( village en hébreu )
nhm ( racine hébraïque signifiant consolation )
Cette étymologie a l’avantage de mettre en évidence toute la valeur symbolique
de cette localité où habita Jésus .
Cité messianique !
1) Déjà, Matthieu, au début de son évangile, ne manque pas de souligner que
le choix, par Jésus, de Capharnaüm comme lieu d’habitation, marque
l’accomplissement de la prophétie d’Isaïe :
« Terre de Zabulon, terre de Nephtali,
route de la mer, pays au-delà du Jourdain,
Galilée des Nations !
Le peuple qui se trouvait dans les ténèbres
a vu une grande lumière ;
pour ceux qui se trouvaient dans le
sombre pays de la mort
une lumière s’est levée. » ( Mt 4.15-16)
2) Ensuite, rappelons que c’est à Capharnaüm que Jésus a opéré maints
miracles ; citons notamment :
la guérison du paralytique ( Mc 2.1-12)
la résurrection de la fille de Jaïros, un des chefs de la synagogue ( Mc 5.22-43)
la guérison du serviteur du centurion romain, bâtisseur de la synagogue
( Lc 7.1-10)
3) Mais surtout, c’est dans la synagogue de Capharnaüm que Jésus, dans un
exposé magistral, s’est déclaré Pain de Vie,
expression annonciatrice de notre Eucharistie :
« Je suis le pain vivant qui descend du ciel.
Celui qui mangera de ce pain vivra pour l’éternité
Et le pain que je donnerai, c’est ma chair,
donnée pour que le monde ait la vie. » ( Jn 6.51)
Capharnaüm , ville de Jésus, est donc au cœur du message évangélique !