« Quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais » ( Jn 11.25)
Ces paroles d’espérance, Jésus les adresse à Marthe venue l’accueillir au
tombeau de son frère Lazare décédé depuis quatre jours .
Et la réponse de Marthe est une magnifique profession de foi, semblable à
celle formulée par l’apôtre Pierre :
« Oui, Seigneur, je crois que tu es le Christ,
je crois que tu es le Fils de Dieu,
Celui qui vient dans le monde. » ( Jn 11.27)
Et le bien-fondé de cette confession spontanée est confirmé de façon éclatante
par le miracle de la résurrection de Lazare :
« Ne t’ai-je pas dit que, si tu crois, tu verras la gloire de Dieu ? » ( Jn 11.40)
Certes, cette réanimation spectaculaire est temporaire mais elle est le gage
tangible de la résurrection définitive au dernier jour telle qu’elle est décrite
par le prophète Ezéchiel dans sa vision des ossements desséchés auxquels le
Seigneur insufle une vie nouvelle :
« Ainsi parle le Seigneur DIEU à ces ossements : Je vais
faire venir en vous un souffle pour que vous viviez.
Je mettrai sur vous des nerfs, je ferai croître sur vous de
chair, j’étendrai sur vous de la peau, je mettrai en vous
un souffle et vous vivrez ; alors vous connaîtrez que
je suis le SEIGNEUR » ( Ez 37.5-6)
La seule condition requise est la foi totale en Jésus :
« Telle est en effet la volonté de mon Père :
que quiconque voit le Fils et croit en lui,
ait la vie éternelle ; et moi, je le ressusciterai
au dernier jour. » ( Jn 6.40)
Jésus, Fils de Dieu, est vraiment le Verbe de Vie .
Et nous faisons nôtre le cri de foi qui jaillit du cœur de Thomas face
au Ressuscité :
« Mon Seigneur et mon Dieu. » ( Jn 20.28)