L’Evangile… un message mobilisateur !
L’Evangile n’est pas seulement une REGLE de VIE magistralement résumée
dans le Sermon sur la Montagne, sermon dans lequel Jésus énumère
les Béatitudes qui constituent les valeurs-clés de sa Bonne Nouvelle.
C’est aussi un FEU apporté par le Seigneur (Lc 12.49 ) et communiqué par
L’Esprit Saint à Marie et aux apôtres, réunis au Cénacle le jour de la Pentecôte.
A partir de ce moment, de gens apeurés, les apôtres deviennent des évangéli-
sateurs, convaincus et convaincants, qui réalisent pleinement la promesse de
Jésus : « …je ferai de vous des pêcheurs d’hommes « ( Mc 1.17 )
Ce sont notamment Pierre et Jean qui, amenés devant le Sanhédrin et sommés
par les autorités de ne plus prononcer ou enseigner le nom de Jésus, déclarent :
« Nous ne pouvons certes pas quant à nous taire
ce que nous avons vu et entendu. « ( Ac 4.20 )
Et nous assistons au développement prodigieux de l’Eglise :
D’abord dans un monde méditerranéen qui lui est franchement hostile: beaucoup
de chrétiens sont, en effet, martyrisés et mis à mort durant les premiers siècles
pour avoir courageusement témoigné de leur foi.
Ensuite sous l’impulsion de l’Esprit Saint :
C’est la conversion de toute l’Europe qui connaît une véritable efflorescence
d’ordres monastiques et la construction d’imposantes cathédrales .
Dans les derniers siècles, c’est la conversion progressive des autres continents
par l’envoi de missionnaires tout dévoués à faire connaître la Bonne Nouvelle
de Jésus-Christ.
Qu’en est-il aujourd’hui ?
Il est incontestable que dans notre Occident, caractérisé par un individualisme
outrancier, le message chrétien ne suscite plus un élan mobilisateur se concré-
tisant par de nombreux engagements.
Que faire ?
Comme l’écrit Raniero Cantalamessa à la page 11 de son beau livre
Jésus-Christ le Saint de Dieu
« A une époque comme celle-ci, où nous sommes témoins d’un large
refus de tout ce qui il y a, dans la foi, d’objectif, de tranmis et de
contraignant sur le plan doctrinal, au profit de nouvelles formes de
religiosité extra-temporelle et ésotérique – où tout est laissé au goût
spirituel de l’individu et à son « expérience » propre – redécouvrir
la vraie nature et le vrai « visage » des dogmes de la foi chrétienne
apparaît comme une tâche urgente et vitale. »
Cette redécouverte ne pourra se faire valablement et durablement que si ,
de nouveau, nous invoquons ardemment l’Esprit Saint , Esprit de vérité,
et ce à l’exemple des premiers chrétiens qui étaient très assidus à la prière.
Alors se réalisera pleinement, dans notre monde désorienté, la parole de
Jésus :
« …vous recevrez la force de l’Esprit Saint, qui descendra
sur vous,et vous serez mes témoins. « Ac 1.8 )