« Ce Jésus, Dieu l’a ressuscité, nous tous en sommes témoins. » ( Ac 2.32 )
Ces paroles, Pierre les prononce, le jour de la Pentecôte, peu après que le souffle
de l’Esprit Saint ait envahi le cénacle sous la forme de langues de feu.
Cette irruption de l’Esprit transforme complètement les apôtres : de craintifs, ils
deviennent audacieux , prêts à affronter la foule ; c’est la victoire sur la peur.
C’est Pierre, le premier, qui élève la voix pour affirmer, publiquement et en termes
expressifs, la résurrection de Jésus :
« Israélites, écoutez mes paroles : Jésus le Nazôréen, cet homme que
Dieu avait accrédité auprès de vous en opérant par lui des miracles,
des prodiges et des signes au milieu de vous, comme vous le savez,
cet homme, selon le plan bien arrêté par Dieu dans sa prescience,
vous l’avez livré et supprimé en le faisant crucifier par la main des
impies ; mais Dieu l’a ressuscité en le délivrant des douleurs de la
mort, car il n’était pas possible que la mort le retienne en son pouvoir. »
( Ac 2. 22-24 )
Cette résurrection de Jésus , gage de notre propre résurrection, est la Bonne
Nouvelle que l’Eglise naissante va désormais annoncer au monde et ce
conformément à l’envoi en mission donné par Jésus à ses apôtres :
« Tout pouvoir m’a été donné au ciel et sur la terre . Allez donc :
de toutes les nations faites des disciples, les baptisant au nom
du Père et du Fils et du Saint Esprit, leur apprenant à garder ce
que je vous ai prescrit. Et moi, je suis avec vous tous les jours
jusqu’à la fin des temps. » ( Mt 28.18-20 )
Cette foi en Jésus-Christ, Fils de Dieu, fait homme pour nous sauver d’une
mort inéluctable va susciter le martyre de nombreux chrétiens au cours des
premiers siècles ; aujourd’hui encore, il nous appartient d’annoncer
l’Amour miséricordieux et gratuit d’un Dieu
qui veut faire de nous ses enfants dans une éternité bienheureuse.